13 octobre 2009 à 11:01

OL Nation vs. Épinettes Espagnoles - CR 2è journée Championnat

Défaite de l'OL Nation 2-3 vs Épinettes Espagnoles. Buteurs: Yohann et Gaspard. Terrain synthétique à la Porte de St-Ouen. La vraie défaite de vrais footballeurs de 1ère Division

Compo OL Nation vs Épinettes Espagnol
Kewin, Guéguen, Tom Boul, Wiliam, Jean, Jay, Montassar, Gaspard, Alex(Albert), Bibi, Clément
R : Édouard R., Benjamin, Yohann

Résultat
2-3

Buteurs
Yohann (34'), Gaspard (55')


Résumé avant-match
« Non pas du tout. » Voici ce que vous répondra une vétérinaire si vous venez lui demander si elle est habilitée à délivrer un certificat médical autorisant la pratique du football… pour humain. Et c’est l’amer constat que j’ai fait en ce samedi 10 Octobre avant cette rencontre face à Épinettes Espagnoles. Mais merde, est-ce un crime de vouloir que les vétérinaires fassent des certificats médicaux pour humains, que les cordonniers fassent des retouches sur costume, que dans chaque soirée il y ait 80% de filles, que les prostituées nous disent « je t’aime » ? Est-ce un crime ? Ce monde est si cruel. Néanmoins, nous finîmes par avoir nos certificats. Chez un médecin généraliste.
Certificats en main, direction la Porte de St-Ouen sur un terrain synthétique old school. Mais si vous savez, ces terrains qui ont bercé notre enfance, ceux avec un million de grains de sable qui n’attendent que de rentrer dans votre épiderme. Ceux dont on a encore les marques sur les genoux et les cuisses. Ceux qui collaient à nos pantalons. Pas à nos caleçons puisqu’on mettait des slips. Oui même Jay qui, depuis, a décidé de jouer le drapeau de touche à l’air (pour les débiles, c’est une métaphore pour éviter d’heurter la sensibilité des plus jeunes).
On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas non plus une équipe qui perd. Une fois de plus, certains joueurs de l’OL Nation sont arrivés en retard pour l’avant-match. Les joueurs présents ont donc du composer leur échauffement sans ballon durant 30minutes. Faut pas pousser pépé dans les ronces. Veillons à respecter cette règle essentielle pour le bon fonctionnement de l’OL Nation.
Face aux hommes de Jean Zamichiei, une brave équipe nommée Épinettes Espagnoles. C’est quoi ce nom ? C’est quoi cette dégaine ? Pour vous faire une idée, imaginez la Juventus de Turin. Vous ajoutez 10 kilos et 10 ans à chaque joueur. Vous remplacez Turin par Dunkerque. Et là vous avez une image plutôt fidèle des enculés que le onze olympique a joués. Oups ! Le mot enculé m’a échappé. Je le retire. Je devrais avoir honte. C’est pas bien. C’est pas très poli. Je déconne. Vous comprendrez mieux plus tard.
On ne fait pas l’apprentissage du bas niveau comme ça. Laissez-moi vous expliquer ça.

 

Match
Que retenir de cette rencontre ?
1ère mi-temps : Quand on a entre 25 et 30 ans, les années-tricherie paraissent bien éloignées. En général, cela fait près de 3 ans voire 4 et la fin des études qu’on n’y a pas été confrontée. Attendez. Je me dois de revenir sur le « près de 3 ans ». Si si j’insiste. On a beau avoir le même âge, on n’a pas la même passion pour les études. Pour certains comme Benj, la tricherie c’était encore il y a 6 mois à l’âge de 25ans ¾ à l’ESG. Pour d’autres comme Albert c’est encore d’actualité. Encore faut-il aller en cours.
En tout cas, quand cela fait un bail qu’on n’a pas rentré son cours dans sa TI-83, mis une anti-sèche dans son slip ou une oreillette dans son bandage (pour tout renseignement complémentaire veuillez vous adresser à Jacky Frère), on prend forcément une claque face aux évènements du match du samedi 10 octobre.
Alors qu’au coup d’envoi, l’OL Nation se présentait sûre de ses forces dans un 4-5-1 plutôt offensif, l’équipe déchanta très vite en voyant que l’absence d’arbitre officiel serait un vrai handicap. L’arbitre, dirigeant des Épinettes Espagnoles, véritable gâchette du sifflet, annihila la plupart des actions olympiques pour des hors-jeu imaginaires et rendit cette rencontre injouable.
Pourtant, pendant les 20 premières minutes, l’homme en noir (en fait en survêt rouge) resta sobre. L’OL Nation put ainsi développer un peu de jeu. À gauche et à droite, Jean et Guéguen servirent de rampes de lancement. Lancement de quoi ? Je ne sais pas mais ils furent au départ de nombreuses actions en ce début de match. Des actions peu concluantes et peu dangereuses au final malgré un 4-5-1 transformé en 4-4-2 par le placement très offensif de Bibi. Très très offensif.
Alignés d’entrée de jeu, William et Albert laissèrent ensuite leur place au quart d’heure de jeu à Édouard R. et Benjamin. Les nouveaux furent assez discrets pour leurs premières minutes. L’OL Nation connaissait encore les mêmes difficultés à être dangereux devant le but malgré un Bibendum en qualité de goalkeeper pour le onze adverse. Trop peu de frappes cadrées et de frappes tout courts pour espérer prendre l’avantage et le large face à cette équipe de pieds cassés.
La 25è minute vit l’entrée en jeu de Yohann, de retour de blessure. Après 1 mois loin des terrains, l’ailier percutant, entra sur la pelouse (synthétique) avec une envie débordante. Peut-être un peu trop. Placé trop haut, il mit trop temps à revenir sur son joueur direct qui en profita pour créer le danger et provoquer le premier but des Épinettes. Celui qui était entré à la place de Gaspard se vit souffler dans les bronches par Gaspard lui-même, frustré de quitter le terrain. Heureusement Yohann se fit pardonner en égalisant et Gaspard mis sa frustration au profit de l’équipe en marquant lui aussi et en réalisant un match plein.
En effet moins de 5 minutes après le but des Épinettes, Benj réalisa un petit numéro côté gauche pour servir Yohann qui venait dé débouler de 40 mètres pour réceptionner ce centre parfait. Trop de fulgurances dans cette action.
Remis sur de bons rails par son duo d’ailiers, l’OL Nation repris confiance en elle. Mais rien n’est jamais simple à l’OL Nation. Kewin dut s’employer à plusieurs reprises pour éviter que l’équipe adverse prenne prenne l’avantage. A noter une splendide parade du gardien olympique pour détourner un ballon qui filait tout droit vers la lucarne. 98kilos à déplacer c’est déjà un exploit alors 98 kilos à faire décoller c’est le plus beau des miracles. C’est comme si Jésus, en plus de marcher sur l’eau , avait fait un moonwalk dessus. C’est comme si un homme tronc allait à Lourdes et se mettait à marcher. C’est comme si Benj avait fait sa scolarité sans redoubler. C’est comme si Jean était passé sous les 70 kilos. Merde. C’est ce qu’il a fait. Jean, you’re a miracle !
Mais Kewin trouva une fois de plus le moyen de contraster sa performance en se querellant avec les joueurs adverses. Insulté à plusieurs reprises et auteur lui aussi d’insultes et de charges un peu musclées, Kewin confirma sa réputation de gardien de but talentueux mais complètement fou. Mettez des gants à un pitbull qui a ingurgité du red bull et vous verrez qu’il y a peu de différences avec notre aimable portier.
Sur le bord du terrain, saluons le public qui a soutenu ses joueurs préférés jusqu’au bout. Merci à Damien, Titi, Fabio, Juju, l’invitée mystère et Zara (la chienne des Zappavigna). L’OL Nation a tellement de magnétisme qu’elle est même supportée par une chienne (l’animal). Stylé. Espérons que la popularité de l’OL Nation augmente au point de faire venir de vraies chiennes (pas l’animal). Give me four ! C’était gratos.

2ème mi-temps : Motivés comme jamais, l’OL Nation revint sur la pelouse avec 5 minutes d’avance et d’avantage de hargne et d’envie. Mais les joueurs de Jean Zamichiei durent une fois de plus faire avec l’arbitrage maison.
Déstabilisés, certains joueurs olympiques perdirent leur concentration et commencèrent à lâcher prise. Pour preuve, le 2ème but des Épinettes Espagnoles sur un ballon long apparemment anodin mais qui profita à la Juventus de Moncul.
L’OL Nation était de nouveau menée. Un retard au tableau d’affichage difficilement imputable à nos deux milieux défensifs qui firent leur partie du boulot en ralentissant les offensives adverses. Jay et Montassar arrachèrent quelques ballons et furent à la base de nombreuses constructions. Posant un peu le pied sur la ballon, ils permirent au bloc de remonter et d’alterner entre jeu direct et jeu posé. Quelques belles transversales bien senties de Montassar créèrent le décalage et permirent de renverser le jeu.
À 1-2, l’OL Nation manqua l’égalisation de peu sur une action litigieuse dans la surface de réparation. Lancé à la limite du hors-jeu, Yohann se retrouva face au gardien adverse, le crocheta (alors que le but était grand ouvert), mais ne réussit pas à rattraper le ballon et s’écroula lamentablement en criant. Même Jésus sur la croix n’aurait pas crié aussi fort. C’était comme si une jolie demoiselle en plein rapport sexuel se mettait à simuler en envoyant un « Oh ! Oui ! Encore ! Ouh ouh ouh ». I’m a bitch, so what ? Je m’égare.
Revenons au match. Maladroits dans le jeu, l’OL Nation dût s’en remettre aux coups de pieds pour égaliser. Sur un corner de Jean, Gaspard s’envola pour faire trembler les filets espagnols. Cette tenait venait récompenser les efforts de Gaspard au milieu de terrain depuis 30minutes. Au four, au moulin et à la boulangerie, Gaspard signait là sa meilleure prestation depuis le début de la saison. Pas très dur, vous me direz.
L’OL Nation crût alors en la victoire. Lancés en profondeur à plusieurs reprises les joueurs de la Place des Antilles loupèrent le cadre. À l’image de Benji, qui manqua de se claquer sur une reprise volée du gauche. Et ce mec ose dire qu’il a les deux pieds. Si ce mec a les deux pieds, Albert peut boire 12litres de bière en 1heure et sauter 1m80 après, Clèm peut rester calme plus de 24 heures et Jean peut passer de 80kilos à 69 en 3 mois. Merde. C’est ce qu’il a fait. Décidément Jean.
Sur une belle ouverture de Montassar, Guéguen eut l’occasion de devenir le héros de cette rencontre. Mais l’héroïsme ne se laisse pas attraper si facilement. Quand tu crois l’avoir touché, il s’échappe comme cette frappe qui heurte le poteau.
L’OL Nation avait donc laissé passer sa chance sur cette occasion. L’impensable allait se produire. Comme Kim Collins qui gagne les championnats du monde du 100m, Épinettes arrachait la victoire sans gloire. Sur une nouvelle erreur de relance de notre défense, ce club sans talent saisit sa chance et prit l’avantage. William s’en mord encore les doigts. PES is not real football life.
Oups. J’allais oublier de parler de la petite crise du match. On avait déjà eu Jay, Bibi quelques minutes auparavant mais Montassar attendait son heure. Prié de se diriger vers la touche pour être remplacé, le Zidane de Djerba fit un petit caprice. Vexé, il balança un petit coup de pied de colère avec autant de force que ses frappes. C’est mignon.
Merci d’avoir lu ce compte-rendu. Le prochain sera bien pire.


Les gestes du match
. Le séisme de magnitude 8,5 enregistré aux alentours de la porte de St-Ouen au premier sprint de William.
. La simulation à retardement de Yohann qui a perdu l’occasion de marquer un but et prouver ses talents d’acteur.
. Le nombre de ballons touchés de la tête par Clément. Le ballon serait devenu roux.
. Le séisme de magnitude 9 enregistré dans tout Paris lorsque Kewin et ses 98kilos retombèrent sur le sol après une splendide parade aérienne suivie de quelques roulades.
. Les belles frappes de Bibi. Très belle gestuelle. Le résultat ? Je trouve pas de mots.
. Le retard de 1h de Benj qui met un sacré coup au porte-monnaie et au moral. Heureusement Speedy sera là pour le réconforter. Mais qui est Speedy ? Demandez à l’intéressé.
. Les « fils de pute », « C’est toi le fils de pute », « Non c’est toi le fils de pute », « Ouai mais moi je suis pas la pute d’un fils de pute » échangés aimablement par Kewin avec l’attaquant adverse.
. Les dégagements de Kewin en début de match. Jamais plus loin que la ligne médiane, sinon ce serait pas marrant.
. Le low kick de Monta dans le vent pour montrer que le foot est un sport de bad boys.
. Les relances de la défense en fin de match pour faciliter le travail de l’arbitre qui n’a même pas eu besoin de siffler un penalty contre nous pour faire gagner son équipe.
. Les hors-jeu imaginaires sifflés par l’homme en noir. Encore plus imaginaires que l’ami imaginaire que nous avions tous vers nos 18 ans. Dalhil.
. Le retard d’Édouard avant le coup d’envoi et avant chaque duel pendant le match.
. La feinte de William juste en mémoire d’ISS Pro 98 quand le crochet et le « je laisse passer la balle entre mes jambes » étaient les seuls dribbles possibles.
. La charge de Kewin sur l’attaquant adverse en dehors du terrain 5 secondes après le but. Pris dans son élan apparemment. Je vous laisse juge.


Les blessés
Tom Boul (3semaines)
Jay (quelques jours)


Les presques stats
Buteurs : 1. Gaspard(+1) (2) ; 2. Benj, Bibi, Clément, Guéguen, Xavier, Yohann(+1) (1)
Passeurs : 1. Jean (+1) (2) ; 2. Benj(+1), Clément, Montassar, Tom Boul (1)

Homme-clé
Kewin : auteur de belles parades et de gestes répréhensibles, il alterna le très bon et le beaucoup moins bon.

Homme du match
Gaspard

Homme à suivre
Gaspard : Pourra-t-il reproduire sur un match complet ce qu’il a su faire pendant 45 minutes au milieu de terrain ?


Votre aimable rédacteur. Je vous kiffe.

Commentaires

Ruud11 15 octobre 2009 16:30

Encore un article très solide de la part de notre Rédacteur/Ailier droit. (Coach, tu cherches pas à embaucher à l'équipe?) L'OL Nation va rebondir dès Samedi, j'en suis persuadé!! @+ les verts

Staff
Fulgurance
Fulgurance 15 octobre 2009 16:17

Mec, j'ai pas du tout manquer de ma claquer, ct pas une reprise ms un centre pour que tu puisses marquer boloss car bon sinon je suis bien curieux de voir qd sera ton premier but et 1 but et 1 passe dé du gauche, allez à la limite je t'accorde le fait que je n'ai pas les 2 pieds, je suis en fait gaucher avec un tres bon pied droit...

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